Région Nord-Ouest
« Article 222-33-2-2 » et « Frères de douleur »
Initiés au sein de la Maison d’enfants Jean Bosco d’Apprentis d’Auteuil au Havre (76), les deux projets cinématographiques, Article 222-33-2-2* et Frères de douleur ont impliqué 15 jeunes avec l’accompagnement de Charles d’Annoux et Pierre Quevaine de la société d’Holyframe Productions.
Projet soutenu par la Fondation Foujita et le Pôle Images de Normandie.
* Le titre Article 222-33-2-2 fait référence à l’article du code pénal qui traite du harcèlement moral.
démocratiser L’ACCÈS AUX PRATIQUES ARTISTIQUES
Constatant que les espaces culturels étaient moins investis que d’autres thématiques, car perçus comme moins prioritaires, les équipes du foyer ont souhaité développer les pratiques artistiques à destination des jeunes et encourager leur participation à des évènements culturels.
Les ateliers de création de courts-métrages, ainsi mis en place depuis 2023, sont ouverts à l’ensemble des jeunes du foyer sur la base du volontariat et ne nécessitent aucun prérequis, seule une condition est nécessaire pour y participer : s’engager sur toute la durée du projet.
« J’ai aimé faire le clap, aider les autres et participer au tournage du court-métrage ! »
L’ART, UN OUTIL DE SENSIBILISATION
Au fur et à mesure des séances, les participants ont découvert l’univers cinématographique. Ils se sont investis sur l’ensemble des étapes : choix des thèmes (le harcèlement scolaire pour Article 222-33-2-2 et les maltraitances infantiles pour Frères de douleur), la rédaction des scenarii, réflexions sur les mises en scène, choix des lieux, répartition des rôles, tournages… jusqu’aux projections des court-métrages lors des deux ciné-débats au Centre culturel La Forge à Harfleur (76) devant un large public, et notamment leur familles.
L’objectif était de créer un environnement propice au développement de l’imaginaire et de la créativité, d’apprendre à travailler en groupe, d’accepter les idées des autres et de construire un projet collectif. En outre, ces deux projets ont encouragé l’investissement des jeunes en s’appuyant sur leurs sensibilités et également permis la mise en lumière des problématiques auxquels les jeunes accueillis ont pu être confrontés.
Lors des projections ciné-débat, étape primordiale de la restitution d’un projet, les jeunes ont pu exprimer leur ressentis sur le projet de création en lui-même et peut-être même aller plus loin dans la sensibilisation de l’audience sur les sujets abordés. Et c’est avec beaucoup de fierté qu’ils ont reçu les réactions impressionnées du public !
Pour découvrir les court-métrages, cliquez sur les titres :
Article 222-33-2-2 – Frères de douleur